Les nutritionnistes considèrent que la diversification alimentaire peut débuter entre 4 et 6 mois. Dès 4 mois, on peut donc introduire tous les fruits et légumes (cuits) au menu de l’enfant, et progressivement tous les autres aliments. De manière générale, il n'y a plus de recommandation spécifique lié à un type d'aliment. Juste des règles de bons sens liées aux capacités digestives du jeune enfant.
La barrière intestinale étant immature chez l’enfant de moins de 4 mois, il est de ce fait dangereux d’introduire des aliments autres que le lait maternel ou infantile.
Viande, poisson, oeuf :
Concernant les viandes, poisson et oeufs, les recommandations ne changent pas. L’introduction de ce type d’aliment débute à 6 mois.
Le gluten :
L’introduction du pain se fait dés le 8ème mois. Il a par ailleurs été démontré que chez les enfants à risque, l’âge d’introduction du gluten n’a pas d’incidence sur les maladies coeliaques. L’introduction du gluten doit cependant se faire en petite quantités.
Varier les textures est bénéfique au développement de l’oralité :
Il est important de leur donner progressivement des repas solides, avec des textures adaptées à chaque âge pour qu’ils puissent améliorer leurs capacités de mastication. Une étude a démontré que les enfants non initiés aux textures « grumeleuses » avant l’âge de 10 mois auraient à 7 ans un régime alimentaire plus pauvre, une consommation plus faible de fruits et légumes et plus de difficultés alimentaires. Ils risquent aussi de subir des retards de langage et des problèmes d’orthodontie. Dans tous les cas, il faut tenir compte des capacités gastro-intestinales et rénales des enfants et de leurs capacités motrices.
Le sucre chez l’enfant :
Plusieurs nutritionnistes et pédiatres affirment que supprimer le sucre de l’alimentation du jeune enfant est un « faux débat », de plus le sucre semble améliorer la mémoire de travail et certains aspects de la mémoire à long terme chez l’enfant et l’adolescent, par le biais d’une alimentation équilibrée en glucides.
L’essentiel n’est donc pas de bannir les produits sucrés, mais de privilégier les sucres naturels.
Attention, la consommation de miel avant l’âge de 1 an reste dangereux car il y a un risque pour l’enfant de contracter le botulisme.